A la recherche du cormier…

Le cormier ou sorbier domestique est un arbre fruitier sauvage de plus en plus rare à rencontrer dans les bois ou les haies, en France, à cause du remembrement qui a détruit des haies. Il se reconnaît à son port qui est pratiquement colonnaire.

L’autre jour alors que nous étions en admiration devant un jeune cormier, je me suis rappelé qu’à quelques kilomètres de la maison il y a avait des plus vieux. Je crois bien avoir fait un article sur la corme il y a quelque temps.

Alors j’ai remis en état mon cheval fougueux et je suis parti en quête de cet arbre en voie de disparition, durant ma petite escapade cycliste j’en ai trouvé cinq.

Carte nord des cormiers sur la commune de Sancergues.
Cormier sur la gauche du chemin montant.
Prise de vue à partir du champ.

Cormier sur la droite du chemin montant, un peu moins gros.
Le haut de l’arbre.
Cormier solitaire, toujours sur le même chemin.
Pause.
Deux cormiers sur le bord de la route dans le village.

Voila une petite promenade dans la campagne qui m’a permis de voir qu’il y aura peut-être cet automne quelques nèfles à cueillir si les frelons ne les mangent pas avant mon passage.

Néfliers

10 réflexions sur “A la recherche du cormier…

  1. Je ne connaissais que les deux au bord de la route de Groises, devant lesquels je suis passé des milliers de fois. J’en ai un dans le jardin, planté en 1985, et qui doit à présent faire 1,20m de tour de tronc. Tu nous avais présenté ta gelée de Cormes, mais comme toujours, le côté astringent de ce fruit, qui disparaît avec le blettissement, revient à la cuisson. Du coup, je me limite à en manger quelques-unes, tombées de mon arbres, quand c’est la saison. Je ne crois pas que le Cormier soit en régression; il n’a tout simplement jamais été commun.

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    1. Effectivement c’est peut-être parce qu’il n’a jamais été commun qu’on en voit peu dans la campagne, mais aussi qu’on a beaucoup remembré et supprimé les haies.
      Si j’ai l’occasion je tenterais cette année la boisson de cormes.
      A pluche.

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    1. Avec mon cheval fougueux nous avons fait la pause sur l’ancienne voie de chemin de fer, mais le tacot est resté définitivement absent du paysage.
      Après avoir avalé une brassée de foin nous avons repris notre aventure, nous avons croisé le chardon marie en fleurs et la descendance est assurée.
      A pluche.

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  2. Le fier destrier n’est pas prêt pour une carte départementale des Cormiers….A moins que ce soit son cavalier ? Et puis pédaler avec le nez en l’air ça évite peut-être d’emplafonner l’arbre, mais pas tous ces pachydermes polluants en métal

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    1. C’est un cheval capricieux qui ne sort que lorsqu’il n’y a pas de vent, qu’il ne fait pas trop chaud et lorsque son cavalier est en forme. Une carte de la commune et ses cormiers reste envisageable, avec le nouveau découpage des cantons cela fait beaucoup de kilomètres à faire, je ne me sens pas de taille car le paysage est malgré tout bosselé.
      A pluche.

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