Rando humide…

La semaine passée nous avons fait une petite rando de courte durée à cause d’une météo capricieuse, cela ne nous a pas empêché d’aller jusqu’au déversoir qui alimente le marais.

Ici, c’est une photographie ancienne, cette fois je n’ai pas voulu m’aventurer sur ce pont qui permet d’y accéder.

Les chaussures humides et puis je n’avais pas l’envie de prendre un bain.

Nous avons donc fait demi-tour et avons terminé notre promenade dans les rues du village sans prendre de risque.

Pont Mulon

Petite promenade dans la campagne berrichonne, nous avons profité de cette sortie pour aller distribuer nos petites affiches sur la dernière exposition.

Avec la pluie des derniers jours les chemins agricoles sont un peu boueux, mais cela ne nous empêche pas de découvrir le patrimoine du pays.

Lors de cette petite balade nous sommes passés à coté de l’ancien Moulin écorce, ne pensez pas qu’un habitant de l’île de Beauté soit venu s’installer dans le pays, mais plutôt un bâtiment où l’on broyait de l’écorce pour le tannage des peaux.
« Moulin à tan »
Un moulin à tan est un moulin à écorces de chêne. Le terme « tan » vient très probablement du radical gaulois « tanno- » qui signifie « chêne ». Le tan est constitué d’écorce de chêne moulue, utilisée dans les méthodes anciennes de tannage végétal particulièrement adapté aux cuirs des gros bovins, notamment aux cuirs pour semelles de chaussures.

Sources: Wikipédia.

C’est d’un peu loin que nous avons pu voir le moulin dont il ne reste plus rien si ce n’est les murs d’habitation, et c’est sur le pont en tôles que notre petite expédition s’est arrêtée. Vous l’aurez compris après avoir aperçu le moulin c’est sur le pont Mulon que nous sommes arrivés à mi-chemin.

Un monument important dans le village, son clocher.

Plantation de peupliers.

Il y a quelques semaines je vous parlais de la récolte des peupliers sur une parcelle, ici c’est sur une autre qui a été exploitée il y a quelques années que de nouveaux spécimens ont été plantés. Celle-ci jouxte celle dont j’avais mis quelques clichés la dernière fois.

peupleraie

Juste à côté on peut encore voir la face cachée de l’abattage loin de la route.

après récolte
pas toujours bien propre.

C’est en me rendant sur le site du déversoir que j’ai pu me rendre compte du travail effectué, il a fallu enjamber les tas de branches pour arriver à faire un petit cliché.

déversoir

Juste derrière cet ouvrage se trouve la petite rivière de la Vauvise, lorsque le niveau est assez haut, l’eau qui passe par dessus alimente le marais.

Humide, vous avez dit « humide »!!!

Comme chaque année une petite photographie du marais, vous pouvez remarquer sur un des clichés que la peupleraie a été abattue et pour le moment pas de nouvelle plantation.

peupleraie

Il y a quelques jours c’était le cyclocross annuel et il se passe dans le marais, heureusement pour les amateurs de vélo il n’y avait pas tout cette eau.

C’est agréable d’écouter le clapotis de l’eau qui coule quand ce n’est pas la terre qui chante sous nos pas.

Mais où est passée l’eau?

Le manque de précipitation commence à se faire sérieusement ressentir dans le Cher. En conséquence, la Préfecture place l’ensemble du département en vigilance et appelle chacun au civisme.
C’est désormais malheureusement de tradition : le manque de précipitation et les températures élevées entraînent un assèchement des sols. La préfecture du Cher, qui surveille les débit des cours d’eau, place en situation d’alerte les communes du bassin de la Vauvise et de l’Yèvre à l’aval de Bourges et en situation d’alerte renforcée les bassins de l’Aubois, de l’Auron, des Rampennes, de la Grande Sauldre et du Fouzon. Le bassin de l’Yèvre amont de Bourges est même en situation de crise. 

Sources: France-bleu-berry.

Ici nous sommes dans le bassin de la Vauvise, une petite rivière de 58 km qui se jette dans la Loire au environ de Saint Satur.

Petit souvenir de notre ami Pierre qui vient de nous quitter.

En temps normal c’est à peu près comme cela qu’on peut la voir, mais dans le courant de l’été 2020 c’est plutôt comme ici.

C’est d’une tristesse et on se demande où sont passés les poissons.