Le sureau…

C’est une plante dont j’ai déjà parlé sur le blog, en gelée, ou avec les fleurs.

Cette fois l’orage menaçant je me suis mis en quête de quelques fleurs qui embaument dans le jardin avant que la pluie ne fasse quelques dégâts. J’ai fait une pâte à gaufre arrangé à ma sauce puisque j’ai mis un peu de jus de pommes à la place du lait, des fleurs de sureau débarrassés des insectes et autres poussières.

La pâte après un petit temps d’infusion des fleurs sera prête à passer dans le gaufrier.

Voyez comme elles sont délicates ces petites fleurs de sureau et encore vous n’avez pas l’odeur.

La pâte avant son passage dans le gaufrier avec la petite ombrelle de sureau.

Les gaufres aux fleurs de sureau.

L’ipomée…

L’ipomée est une plante d’origine tropicale, cultivée comme une annuelle sous nos latitudes, incontournable pour habiller un mur, un grillage, un vieil arbre ou une pergola. Les fleurs infundibuliformes, pareilles à celles du liseron, éclosent sans interruption de juillet à septembre-octobre. Elles se parent de rouge, de bleu et de blanc et, mellifères, attirent de nombreux insectes butineurs. Elles s’ouvrent le matin de bonne heure pour se refermer dès midi. Quant au feuillage, cordiforme et velue, il permet de recouvrir rapidement une surface ou forme une paroi végétale occultante sur un balcon ou une terrasse. 
De croissance très rapide, l’ipomée apprécie les situations largement ensoleillées et abrités du froid. Elle peut grimper de 3 à 7 m en terrain favorable. 
Le jardinier pourra aussi cultiver dans son potager Ipomoea batatas qui n’est autre que la patate douce aux tubercules délicieux et au feuillage décoratif.

Sources: Rustica.

C’est notre voisin un amoureux des plantes qui nous a offert ces fleurs, mais dans notre jardin nous connaissons assez bien le liseron qui est de la même famille.

Sortie annuelle…

Une fois par an nous nous rendons dans cette petite forêt pour y cueillir quelques jonquilles, cette année c’est un peu tard car elles sont bien avancées, mais cela ne nous empêche pas de prendre un bon bol d’air.

Je me suis donc mis à la recherche du blob à défaut de bouquet de fleurs mais cette fois je n’en ai pas croisé.

J’ai malgré tout croisé le chemin de quelques champignons sur du bois mort.

Et il y a ce gros hêtre où de jeunes amoureux ont gravé leurs noms, mais sont-ils toujours ensembles ?

Et puis une dernière photographie pour clore cette balade forestière avec la mousse.

Le mouron rouge.

Le mouron rouge est une petite plante rampante, haute de 10 cm, large de 40 environ. Elle produit de fines tiges presque quadrangulaires portant des feuilles opposées ovales, glabres et sans pétiole, séparées d’assez longs entrenœuds. Les fleurs naissent à l’aisselle de chaque feuille, portées par un long pédoncule floral. Ce sont de petites fleurs aux 5 pétales étalés et réguliers, soudés uniquement à leur base. Les fleurs sont rouge, orangé ou bleu, selon les individus ou selon l’acidité du sol d’après certaines théories, et présentent une gorge pourpre.

mouron rouge.

Les feuilles sont opposées, la tige est carrée, glabre, souple et très ramifiée, la nocivité de la plante est due à sa richesse en saponines, elle n’est pas mortelle et une consommation accidentelle ne nécessite pas d’aller aux urgences, par contre elle est mortelle pour les lapins et les poissons.

Sources: Récolter les jeunes pousses des plantes sauvages comestibles (édition Terran).

mouron rouge.

Gentiane à feuilles courtes.

Cette petite plante vivace, plutôt calcifuge, haute de quelques centimètres et à tige pratiquement inexistante fait partie d’un groupe de petites gentianes difficiles à identifier. Ses petites feuilles aussi longues que larges, à peine aiguës et molles, constituent une rosette de base d’où émerge un calice non ailé et jamais renflé.

Gentiane à feuilles courtes.

Le salsifis.

Il y a pratiquement deux ans j’avais écrit un petit billet sur le salsifis, à cette époque nous étions confinés dans nos maisons et l’attestation de déplacement ressemblait à un document des années 1940 pour la circulation limitrophe.

Pas besoin de me déplacer cette fois puisque les graines emportées par le vent sont venu s’installer dans mon jardin, cette fois c’est en fleur que j’ai pu lui tirer le portrait.

fleur de salsifis
la plante en entier.
en bouton.

Je vous laisse regarder le précédent billet sur cette plante qui peut se manger.

Expérience culinaire…

C’est une plante vivace fréquente dans les prés, les pâturages, les haies et le lisières. On la rencontre en Europe et en Asie. elle étale sur le sol en rosettes dense ses feuilles vert clair, obtuses au sommet, à la surface gaufrée. Ici ce n’est pas le coucou qui se trouve en photo mais une version un peu plus cultivée.

Cela ne m’empêche pas de faire des expériences culinaires, ici c’est la pannacotta aux primevères, j’ai fait infuser les fleurs dans la crème une petite heure ensuite j’ai procédé comme d’habitude à la cuisson, filtrage pour récupérer les fleurs et ajout des feuilles de gélatine dans le liquide chaud.

Mise en pots avant le passage au réfrigérateur au moins deux heures.

Rando sur mon cheval fougueux…

Vous le savez, j’ai un cheval fougueux qui a eu les honneur du blog il y a quelques années et pour ma deuxième sortie de la saison je vais vous faire voyager en images dans la campagne berrichonne.

vélo
rando-velo
ancienne gare

Une petite balade de moins de 14km, avec des routes de campagne désertes et la traversée de la N151 (danger).

Comme vous pouvez le remarquer, quand on voit fleurir les colchiques, c’est la fin de l’été.