Le sureau…

C’est une plante dont j’ai déjà parlé sur le blog, en gelée, ou avec les fleurs.

Cette fois l’orage menaçant je me suis mis en quête de quelques fleurs qui embaument dans le jardin avant que la pluie ne fasse quelques dégâts. J’ai fait une pâte à gaufre arrangé à ma sauce puisque j’ai mis un peu de jus de pommes à la place du lait, des fleurs de sureau débarrassés des insectes et autres poussières.

La pâte après un petit temps d’infusion des fleurs sera prête à passer dans le gaufrier.

Voyez comme elles sont délicates ces petites fleurs de sureau et encore vous n’avez pas l’odeur.

La pâte avant son passage dans le gaufrier avec la petite ombrelle de sureau.

Les gaufres aux fleurs de sureau.

J’hésite encore…

J’ai bien envie de retourner sous Windows parce que l’ordinateur sous Linux c’est la stabilité, les mises à jours même journalières se passent pratiquement sans souci, pas besoin de redémarrer plusieurs fois, je trouve mon bonheur parmi les applications libres fournies sur ma distribution.

Je n’ai pas encore trouvé un truc que je faisais sous Windows et que je ne pourrais pas faire sous Linux, c’est vrai que mon ordinateur n’est pas une console de jeux mais cela tombe bien je suis un piètre joueur.

1er Avril.

1er Avril.

Le jeu de la devinette…

La semaine dernière j’ai du abattre un houx qui s’était installé tout seul mais sans doute bien aidé par les oiseaux à la limite de la clôture, débordant chez le voisin. Vous le savez cet arbre qui est plutôt joli puisque toujours vert possède des feuilles munies de petites aiguilles, alors je me suis décidé à le couper.

La plupart du feuillage est à la déchetterie et il me reste le tronc, le bois de houx est réputé pour sa solidité et j’ai cherché comment le recycler.

Voici donc ce que j’ai fait avec un petit morceau d’environ 10 cm de long pour 1,5 de diamètre, c’est un outil qui sert dans un but précis et rien d’autre à ma connaissance, vous l’aurez compris c’est pour un travail manuel.

Outil pour travail manuel.

Vue de coté.

Debout.

Vous avez jusque samedi pour trouver le nom de l’outil, sa fonction ainsi que le métier qui l’utilise, c’est facile et il n’y a rien à gagner.

Amélioration du séchoir solaire…

Vous la savez sans doute mais le séchoir solaire est plus efficace lorsqu’il est dirigé face au soleil, lorsqu’il est posé sur quatre pieds c’est plus physique puisque le matin faut le mettre dans un sens, à midi lui faire faire un quart de tour et même chose en fin d’après-midi.

Dans mon bazar j’avais ce pied de chaise de bureau que j’avais mis de coté en pensant m’en servir un jour ou l’autre, et c’est aujourd’hui ce début octobre que son sort a été jeté.

J’en ai profité pour lui refaire une petite beauté avant qu’il ne rejoigne sa taverne pour l’hiver car je pense que notre cota d’heure d’ensoleillement touche à sa fin pour 2023.

Voila donc en images l’engin sans son coffre qui lui aussi a été soigné pour la remise hivernale.

Les projets fous d’Anatole…

Il y a bien longtemps que je ne vous ai parlé d’un projet un peu fou de votre serviteur.

Ce projet consiste à transformer une vulgaire disqueuse en tronçonneuse à métaux.

Mon premier essai n’a pas été à son terme mais vous connaissez ma persévérance et je suis à moitié heureux de vous montrer les différentes pièces du montage.

Le plus difficile a été de trouver la bonne inclinaison à donner au support pour arriver à quelque chose de perpendiculaire avec la surface du disque de tronçonnage.

Alors oui je suis à moitié content car c’est une machine que j’ai récupérée, je l’ai déjà réparée car le bouton qui permet de bloquer le disque était toujours en position blocage et après avoir fait quelques essais concluants c’est le bouton marche-arrêt qui ne fonctionne plus.

Faudra que je regarde comment résoudre ce souci, pour le moment les pièces sont partis en peinture. J’ai ajouter deux cales sous le support en bois.

Voila mon projet est presque terminé, le bouton marche-arrêt est opérationnel, il me reste à trouver un ressort de torsion pour retenir le bras articulé.

Enfin, la fibre…

Voila deux ans que nous avions tenté de faire installer la fibre pour remplacer le vieux réseau cuivré, le technicien était venu, il avait tenté vainement (et sans conviction) de faire passer l’aiguille de son tire-fil et depuis nous avions donc fait une croix dessus.

Le problème c’est en sortie de mur la gaine avait été écrasée par le remblaiement, occasionnant un méchant coude. J’ai donc ouvert un peu plus le cheminement de la gaine pour lui laisser un peu plus de souplesse mais je pense que c’est surtout parce que nous avons eu affaire à des gens compétents, le chef m’a dit « si nous n’y arrivons pas, personne le fera » et je sentais dans sa voix « la confiance ».

En dégageant cette gaine, cela m’a permis de faire bouger le câble, un bon présage.

Effectivement c’était bien dans le premier mètre que c’était coincé.

En moins de deux heures la fibre a été installée et fonctionnelle, alors bravo les gars.

A titre d’information, l’opérateur historique a précisé le calendrier en deux étapes qui doit conduire à l’extinction de son réseau cuivre à l’horizon 2030. Après une phase de fermeture commerciale d’ici à 2025, la fermeture technique et donc la migration effective des clients cuivre vers la fibre auront lieu dès 2026.

Vite, envoyez moi un f16…

Surprise cet après midi alors que je remontais du sous-sol, je suis tombé sur un ballon qui se promenait dans ma cuisine.

Quelques photos avant que j’envoie un F16 pour me débarrasser de cet engin qui parait-il s’est éloigné de sa fonction première.

Le coupable en train de vérifier si j’ai bien fait la vaisselle ?

Une autre photo d’un peu plus près.

Et puis d’un seul coup, la porte de la cuisine c’est ouverte, sans doute à cause d’un courant d’air et l’engin en a profité pour s’échapper. On ne saura donc jamais pourquoi il s’était introduit dans la maison sauf si vous suivez les aventures d’Anatole 🙂

Projet musical, épisode 5…

Pour ce nouveau billet, j’ai fait quelques calculs pour connaître l’emplacement des frettes, j’ai utilisé LibreOffice et vérifié avec une calculette si les chiffres étaient sensiblement pareil.

Dans le rectangle rouge il suffit de mettre la mesure entre le chevalet et le sillet à l’aide des petites flèches à droite et le résultat s’affiche dans le rectangle bleu.

J’ai installé seulement dix frettes.

Avant ces calculs savants, j’ai collé le chevalet et le sillet, reste à mettre la petite barre de laiton sur ce dernier.

Pour fabriquer les frettes, je suis parti d’un morceau de câble électrique que j’ai dégainé, ensuite pliage pour en faire des agrafes que j’ai rabattues ensuite.

Le projet avance bien et je pense avoir terminé avant la fin du mois.

Argenvières, au siècle dernier.

L’ Eglise St Martin  qui date du XI e, XVI e, et XIX e siècles est édifiée suivant un plan constitué de deux rectangles accolés. Sur le mur du pignon ouest on trouve un personnage sculpté qui pourrait être une figuration de St Martin.

église d’argenvières.
saint Martin ?

La cloche et le coq d’Argenvières, Un 25 août 1935 Jour mémorable pour « Yvonne Françoise » Ce fut la bénédiction de la nouvelle cloche et d’un superbe coq pour le clocher d’Argenvières, qui pendant près de trois ans en était dépourvu. Pour cette grande occasion, les paroisses environnantes étaient largement représentées pour cette cérémonie.

A 15 h retentit le « Magnificat » en faux-bourdon exécuté avec brio par la jeune maîtrise de Jussy. Mgr. Lelong, vicaire général de Bourges, protonotaire apostolique, délégué par Mgr Fillion archevêque, prononce un discours très simple et très pratique sur le rôle de la cloche chrétienne, puis la bénit, la lave et oint la nouvelle cloche et lui donne le nom  de Yvonne Françoise. Il lui délie la langue en la faisant sonner trois fois en l’honneur de la sainte Trinité, et lui donne un parrain et une marraine.

Après la bénédiction reçue en un respectueux silence par la foule, des  remerciements bien sincères sont prononcés en faveur du prélat consécrateur et des nombreux bienfaiteurs dont les noms, par famille sont inscrit sur le bronze ainsi que tous ceux qui ont aidé à faire l’achat de la cloche.

Un cantique populaire est chanté en l’honneur de la nouvelle née par toute l’assistance.

A peine terminée une pluie de dragées (plus de 1000) chacune bien enveloppée de papier rose. 

Le monteur de la  maison Paccard et ses aides s’emparent de la nouvelle baptisée et vers 18h15, enfin installée auprès de sa vieille sœur (1772) elle se mit immédiatement à chanter dans un moelleux et parfait accord. Le petit bourg tressaille de surprise et les gens accourent manifester leur joie d’avoir une belle sonnerie et un superbe coq.

« Yvonne Françoise » pèse exactement 255 kg et donne la note « DO ».

Elle a été coulée dans les ateliers des frères Paccard à Annecy. Elle eut pour parrain François-Guyot de Villeneuve (de St Léger) et pour marraine Madame la Comtesse Jean de Pazzis (Argenvières). Quand au coq, bien gaulois, il eut pour parrain Mr. Jean-Pierre D’Harcourt (St Léger) et pour marraine Mademoiselle Marie-Thérèse Coursier (Argenvières). Aujourd’hui, la cloche sonne toujours (mais électriquement) à l’occasion de diverses cérémonies.

Sources: Trait d’union d’Argenvières, n°2 mars 2002.

Au siècle dernier, j’avais fabriqué un petit CDrom sur deux communes que je parcourais beaucoup à cette époque, me reste encore aujourd’hui quelques clichés et quelques textes qui avaient enrichi la galette, depuis il s’est passé pas mal de chose. Sur la photo de l’église on peut remarquer le bolide qui me servait pour aller faire les clichés.