La Véronique petit chêne…

La Véronique petit-chêne ou Véronica chamaedrys est une plante vivace, appartenant à la famille des Scrofulariacées. Très commune en France, elle pousse à l’état sauvage, dans des terrains boisés et le long des chemins. Stomachique, elle est reconnue pour faciliter la digestion gastrique. Sa floraison intervient au printemps et en été, d’avril à juillet.

Sources: https://doctonat.com

Véronique petit chêne.

La photo n’est pas de bonne qualité, il y avait du vent et juste mon téléphone portable pour saisir le cliché.

C’est une plante essentiellement utilisée pour réaliser des infusions, les usages populaires sont les suivants:

Digestif : apéritif, tonique de la digestion, apaisement des douleurs à l’estomac
Poumon : expectorant, traitement des crises d’asthme
Foie : dépuratif  
Reins : diurétique, anti-rhumatismal
Plaies : vulnéraire
Soulagement des migraines.

Mise en garde sur le plan médicinal, cette plante aurait des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, astringentes et cicatrisantes. Elle contient notamment une substance, l’aucuboside, qui faciliterait l’élimination rénale et la digestion… mais parfois un peu trop violemment, jusqu’à provoquer des diarrhées!

La Bruyère…:)

Les celtes préparaient un hydromel à partir d’une décoction des sommités fleuries de bruyère fermentée avec du miel, mais l’on peut faire une infusion en prenant 50 g de fleurs par litre d’eau, il faut laisser déduire au tiers, passer et sucrer, pas plus de 3 à 4 tasses par jour comme diurétique et dépuratif de l’organisme.

La bruyère est un sous arbrisseau de 30 à 80 cm de hauteur, très fréquent dans les landes et les bois des régions siliceuses. De nombreux rameaux rougeâtres portent de petites feuilles opposées, densément imbriquées sur quatre rangs et des fleurs rose vif à quatre lobes séparés, en grappes lâches terminales.

Bruyère.

Vous pouvez remarquer sur cette photo une autre plante médicinale, les feuilles vertes, c’est le buis, parfois on utilisait ce dernier pour faire baisser la fièvre, favoriser l’écoulement de la bile, comme sudorifique et comme antiviral en cas de grippe (ces propriétés sont très controversées).

Le saviez-vous, le feuillage toujours vert du buis, symbole de la vie éternelle, est béni par le prêtre le jour des rameaux. Dans la tradition des campagnes, il faudrait casser les branchettes et non les couper avec un couteau de fer, métal impur.

Buis.

Je me souviens d’une tradition qu’on faisait quand j’étais môme qui consistait à mettre une feuille de buis sur la cuisinière et de compter le nombre de tours qu’elle faisait avant d’être calcinée, ce qui annonçait s’il y aurait beaucoup de vent dans l’année.

Sources: Petit Larousse des plantes médicinales.

La potentille rampante.

La potentille rampante est une plante herbacée, vivace, de la famille des Rosacées.

Commune sur tous le territoire français (excepté en haute altitude), elle prolifère en bordure de chemins, dans les fossés, les prairies… et les jardins.

Elle mesure de 10 à 20 cm de haut.

Au jardin, la potentille rampante est notamment très souvent présente sur les allées du potager…

Et pour cause : elle indique un tassement du sol par piétinement.

Ce piétinement aura pour conséquence un sol compacté pouvant virer à l’asphyxie.

Ce ne serait pas vraiment un problème si elle se cantonnait à ces allées…

Mais le souci est qu’elle forme, à la base de sa rosette, de longs stolons pouvant mesure jusqu’à 1 mètre de long, et s’enracinant facilement… lui permettant ainsi de s’étaler à son aise dans les planches de culture (et rendant par la même occasion son éradication particulièrement délicate).

Un excès d’azote dans le sol favorise également sa prolifération.

Plutôt rustique, elle résiste à des températures négatives de l’ordre de -15 °C ainsi qu’à la sécheresse.

Source:https://www.un-jardin-bio.com/potentille-rampante/

La potentille rampante est une plante médicinale.

Le principe actif de la potentille rampante est l’acide tannique. Ce sont très souvent ses fleurs et feuilles qui sont utilisées. On peut donc s’en servir aussi bien par voie interne qu’externe. Anti-inflammatoire, antihémorragique, elle est efficace contre les diarrhées estivales, la diarrhée de la fièvre typhoïde, l’entérite, les colites aiguës, l’entérocolite. En gargarisme, la décoction de la potentille rampante vient à bout des aphtes, stomatites et gingivites, pharyngites chroniques et périodontose. Les compresses à base de potentille rampante soulagent les contusions et les brûlures. Les racines de la potentille rampante, elles, seraient efficaces contre la fièvre et la douleur.

Source: https://www.jardiner-malin.fr/sante/bienfaits-potentille-rampante.html

La pervenche.

La Pervenche est une plante vivace au port rampant qui appartient à la famille des apocynacées. Originaire des sous-bois d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie Centrale, elle pousse spontanément en France, colonisant les bois, les haies, les rochers, les rocailles ombragées ou même les prés secs écrasés par le soleil.

Je ne me souviens pas d’avoir planté un pied de pervenche mais finalement elle a bien colonisé le massif, peut-être même un peu trop.

Ici c’est la pervenche au feuillage panaché.

Vous savez que c’est une plante médicinale, mais on a mis en évidence une certaine toxicité sur les reins et le foie, pour cette raison elle n’est pas recommandée par voie interne.

La décoction peut-être utilisée en gargarismes, 30 à 50 g de feuilles sèches par litre d’eau contre l’angine ou en lotions sur les plaies et les ecchymoses, en bains de bouches contre les aphtes.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales.

Cette plante est aussi appelée: Bergère, Herbe à capucine, Violette des sorciers, Violette des morts ou Herbe de fidélité.

Le navet.

C’est une plante annuelle originaire du Moyen-Orient, couramment cultivée en jardin et dans les champs pour sa racine charnue, très variable dans sa forme.

Ici c’est un jaune, la plante entière est riche en glucosinolates et les graines renferment une huile grasse contenant divers acides gras saturés.

Contrairement à ce que suggère la méprisante appellation « avoir du sans de navet », les feuilles de navet constituent du fait de leur grandes richesse en vitamine C, un excellent antiscorbutique et le navet est l’un des végétaux les plus recommandés contre l’anémie.

Ici, c’est un sirop de navet que j’ai concocté, voici deux racines que j’ai découpé en tranches, une petite couche plus un peu de sucre et on recommence jusqu’à épuisement.

Après quelques heures le sirop apparaît.

C’est un sirop, à tester si vous avez une toux douloureuse.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales.

La caspelle bourse-à-pasteur.

Très répandue et extrêmement commune la caspelle accompagne l’homme dans tous les lieux cultivés mais aussi sur les trottoirs, au pied des murs et partout où la terre a été remuée.

Diverses brassicacées ont le même port mais les fruits de la caspelle sont uniques. La caspelle s’est d’abord rapprochée de l’homme par l’intermédiaire de la culture céréales dans le bassin méditerranéen.

Tout de suite remarquée par la forme de ses fruits qui lui ont valu ce beau surnom de bourse-a-pasteur. A la ceinture des bergers autrefois pendait une bourse, vaguement triangulaire, qui par manque d’argent, était toujours plate, la ressemblance des fruits de la plante avec cette fameuse bourse l’a fait appeler bourse-à-pasteur.

caspelle bourse-à-pasteur.

bourse-à-pasteur.

La bourse-à-pasteur contient du potassium, des alcaloïdes, des flavonoïdes. Propriétés hémostatiques connues depuis le XIe siècle. On peut l’employer contre les blessures, les plaies ouvertes. Elle est donc précieuse comme pansement de première urgence et les hémophiles ont tout intérêt à connaître cette plante.

Sources: Plantes sauvages à l’usage des randonneurs, de Guy Lefrançois aux éditions Rando.

plantes sauvages à l’usage des randonneurs.

Sources: Guide des plantes des villes et des villages.

La bugle rampante.

C’est une petite plante vivace de 10 à 40 cm de hauteur, commune dans les bois, les lieux ombragées et les près frais de toutes nos régions. Elle se rencontre en Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord. Sa tige carrée, légèrement velue porte des feuilles opposées, légèrement velue, allongées et arrondies et des fleurs bleu vif à deux lèvres disposées en épis terminaux, mêlées de feuilles et de bractées pourprées.

La bugle oubliée de nos jour était très employée autrefois comme vulnéraire et astringent. Utilisée pour guérir les plaies, les blessures, les hémorragies, les hémoptysie, c’était à la Renaissance la panacée du médecin de campagne.

En infusion elle s’utilise contre les rhumatismes, 20 à 30 g de sommités par litre d’eau et prendre 3 à 4 tasses par jour.

bugle rampante
bugle.

On emploie parfois la bugle pour laver et cicatriser les plaies ou en gargarismes contre les angines.

Le printemps arrive…

La rhubarbe est d’origine asiatique et n’est connue en Europe que depuis quelque deux cents ans.

Elle fait office de fruit lorsqu’on la cultive pour en faire de la confiture ou de délicieuses tartes à la rhubarbe mais c’est en réalité, au sens botanique, un légume.

Elle est cultivée partout en France, mais principalement au nord de la Loire.

Cette plante aux formes très avantageuses peut atteindre une hauteur de plus d’un mètre.

La rhubarbe peut créer, au fond de votre jardin, un massif très verdoyant et très agréable à la vue.

La rhubarbe est très connue pour son effet laxatif.

Riche en calcium, magnésium, potassium et en phosphore, la rhubarbe constitue un très bon complément alimentaire, notamment pour le transit.

De nombreuses recettes gourmandes vous permettront d’apprécier ce produit du potager et vos confitures feront assurément la joie de votre famille.

Rhubarbe.

La rhubarbe est une plante médicinale, la racine possède une activité antibactérienne et combat le staphylocoque dorè. On peut l’employer en application contre les furoncles et en bains de bouche contre les infections de la muqueuse buccale.

Sources: Petit Larousse des Plantes Médicinales et https://www.jardiner-malin.fr.

Chirurgie sans anesthésie…

Une broche de Kirschner (aussi appelée fil de Kirschner) est un mince fil métallique ou une broche qui peut être utilisé pour stabiliser des fragments d’os. Ces broches peuvent être percées à travers l’os pour maintenir les fragments en place. Ils peuvent être placés par voie percutanée (à travers la peau) ou être enfouis sous la peau.

L’autre jour un commentateur me demandait si je ne pouvais pas lui greffer un nouveau pancréas et je lui répondais qu’actuellement je n’avais pas sous la main, mais ce jour c’est un autre travail de chirurgie auquel j’ai dû m’atteler.

girouette oiseau.

Un copain me dit que je pourrais peut-être ressouder l’un des deux oiseaux dont les pattes sont faiblardes, chose que j’ai tenté sans résultat les bestiaux sont en tôle et je n’ai pas le matériel adéquat.

Alors je me souviens que mon fiston s’était fracturé le poignet et qu’on lui avait mis une broche le temps de la consolidation, alors j’ai adapté la technique.

Sans anesthésie j’ai donc inséré un fil de fer que j’avais au préalablement pliè en deux dans chaque parties de la patte, remis en place le membre fragilisé et utilisé la technique du plâtre pour immobiliser.

Le plâtre utilisé est un mélange de plusieurs composants qui ressemble à de la pâte à fix, une fois mis en forme il durcit jusqu’à devenir dur comme la pierre, et peut être peint.

Voila donc comment j’ai essayé de sauver cette petite girouette de la déchetterie.

Un petit coup de peinture et cela devrait pouvoir lui donner quelques années de vie supplémentaires.